C'est qu'après deux mandats dans la majorité, les socialistes ont bien du mal à faire valoir leurs arguments dans une opposition "plurielle" issue de la montée en puissance de la liste "Idées" aux dernières municipales. Certains se tirent une balle dans le pied, d'autres se greffent un corps étranger en se récitant l'adage : "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Le calcul n'était pas si mauvais. Encore fallait-il gagner.
Car au jeu de balle-trappe qu'est la contestation politique, Michel Le Saint (MLS) tire toujours le premier ( vise-t-il juste, c'est une autre histoire), laissant volontiers aux socialistes leur seule marotte : la défense éhontée de leur bilan.
Après avoir endossé, le temps d'un second tour, le rose cardinalice, sa sainteté MLS a vite remis l'étole verte des temps ordinaires. Tout auréolé du résultat écologiste aux européennes, il laisse les séminaristes socialistes faire leur chemin de croix cartable sur le dos.
Dans la Congrégation de l'Illuminée-du-Poitou, il manque toujours une mère supérieure digne de ce nom, tant pour le Royaume de France que pour la Sénéchaussée du Mont-Relais.
La rose entre les dents, ces élus d'opposition aiment se faire les champions du social. Les "rosi-fleurettistes" détiendraient-ils la botte secrète assurant la cohésion sociale ? Si tel est le cas, elle n'a jamais quitté le feutre de leur salle d'armes car la situation, pendant leurs mandats, a bien empiré.
Affirmation péremptoire ? Peut-être.
Comme je ne détiens pas la science infuse, je me suis permis de chercher des gens sur le net qui partageait cette analyse.
http://www.morlaix.info/public/bulletin4.pdf
Moralité : lorsqu'on avance la rose entre les dents, mieux vaut couper d'abord sa verte tige, gare à la gingivite !
