mardi 16 mars 2010

indiscrétions des régionales, Bretagne, Morlaix...

Il est évident que les propos que je tiens sur ce blog sont le fruit de discussions et réflexions tout-à-fait personnelles. Comme tout élément lié à l'oralité, le rapport d'une discussion a la même valeur que mes réflexions, il est forcément subjectif.


Les périodes électorales sont propices aux épanchements les plus divers pour peu qu'on prenne la peine de lier conversation avec ses acteurs. En effet, un extraordinaire dégagement d'adrénaline libère la parole de ceux qui d'ordinaire gardent jalousement leurs secrets. J'ai pu ainsi recueillir des confidences, parfois cocasses, toujours instructives.

Une réponse à mon précédent post par exemple. L'état du Modem en Bretagne et en Finistère est désormais de notoriété publique. Les résultats de ce scrutin sont sans appel pour cette formation "centriste".
Le Télégramme daté ce jour est instructif. Il présente la géographie des votes formation par formation. Résultat pour Bruno Joncour : St-Brieuc, son fief, est le véritable épicentre de son influence dans les urnes. Notre Finistère est largement épargné par la vaguelette orange.

Mais ceci ne constitue évidemment pas la réponse que je vous promettais.

Premier élément. Une petite discussion avec un élu st-martinois m'a permis de confirmer ce que je pensais : à savoir que Marie-Pierre "Je-sais-plus-qui" n'a participé d'aucune manière au débat local lors des dernières décennies. Voila une bonne façon pour un délégué de circonscription d'implanter son parti dans une dynamique de conquête, n'est-ce pas ?

Deuxième élément. Les (rares) militants Modem morlaisiens nourrissent une rancoeur envers Jocelyn Joncour et Mr. Métivier inversement proportionnelle à leurs résultats aux diverses élections.
Sans réussir à décrypter totalement le malaise. On a pu me balancer quelques infos propres à jeter le discrédit sur l'ami Joncour.
Voici cette histoire quelque peu romancée.


Après avoir été remercié du Modem pour avoir tenté vraisemblablement de se la jouer trop perso, notre trublion s'en va toquer à la porte de la "méchante" et "monopolistique" UMP. Après tout, l'ouverture est à la mode dans ce haut lieu avéré du centrisme (ironie dans le texte). Refusé tout net, Monsieur J. analyse avec clairvoyance la situation. Il reste d'abord dubitatif. Les partis douteraient-ils du destin qu'il se connait, lui, depuis toujours (un point qu'il partage avec son chef de jadis, le bon et humble Bayrou) ? Soudain, l'éclair de génie surgit là où on ne l'attendait point, au détour d'une circonvolution de son esprit au combien audacieux. Ses zygomatiques actionnent immédiatement ses larges mandibules dans ce qu'il convient bien d'appeler un sourire.

Mais c'est bien-sûr, pour jouir de l'ouverture au sein du camp présidentiel, il faut d'abord être encarté au PS !

Ou bien être président d'Emmaüs, ce qui n'est pas son cas.
La chose est aisée, un talent de sa trempe n'aura certainement pas échappé aux caciques socialistes. Accueilli avec chaleur par les héritiers du mittérandisme, il n'aura plus qu'à les trahir le temps venu. Cela a fonctionné avec ce falot de Besson, alors pour une aura telle que la sienne, les portes des ministère n'en pourraient qu'être grandes ouvertes. Après tout, n'a-t-il pas été conseiller municipal de Guiclan !

C'est là où le sort s'acharne bel et bien sur notre protagoniste. La mittérandie se permet l'outrecuidance de lui fermer la porte sur le pied, lui réservant le sort des camelots itinérants.

Voici la triste histoire de notre triste sire pour lequel j'ai d'ailleurs une certaine affection qui ne saurait cacher pour les descendants illégitimes de l'UDF, une certaine affectation.

1 commentaire:

  1. "D'abord, ils vous ignorent, puis ils rient de vous, puis ils vous combattent,.... et puis vous gagnez" GANDHI.

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